Le blog des élèves de l'Enssib

mardi 4 mars 2014

Lancement de l'IGB, ou Inspection Générale des Bouchons


Après deux mois d’installation, il est temps pour les DCB23 d’inaugurer une institution novatrice, qui saura donner un nouvel élan à nos ambitions (à moins qu’elles ne soient plombées par trop de cholestérol), j’ai nommé l’IGB… Inspection Générale des Bouchons !



Je commencerai cette tournée d’inspection lyonnaise par deux bouchons labellisés, c’est-à-dire qu’ils font partie du très select club des 17 bouchons reconnus de tradition par la Chambre de Commerce et d’Industrie : le Sathonay et Chez Sylvie.

Le Sathonay

Le Sathonay se situe dans le 1er arrondissement : la petite devanture, toute de bouchons de liège et de petits cochons décorée, est très accueillante, et l’intérieur à l’ancienne, entre vieilles publicités et vaisseliers en bois, ne l'est pas moins.

photo : lafourchette.com

Dans la formule unique à 24€ avec entrée, plat et dessert, tout relève de la gastronomie lyonnaise. La patronne s'active seule en cuisine pour proposer exclusivement du "fait maison". Son mari vient vous servir et commence par apporter les fameux gratons, dont la définition pourrait se résumer à « du gras, avec du gras autour » (en fait, des morceaux de tripes frits). Bon, on sait pourquoi on est venus là, mieux vaut donc oublier ses artères pour profiter du repas gargantuesque à venir sans remords. 
En entrée, j’ai choisi des œufs meurette (œufs pochés dans une réduction de vin rouge, avec croûtons et champignons) : ils étaient très goûteux, je n’en ai rien laissé ! En face, c’était un saucisson brioché, à la pâte légère et garni d’une viande dont on voyait à l’œil nu qu’elle était de qualité. Pour le plat, je n’ai écouté que mon courage et ai choisi de m’attaquer à la pièce maîtresse du bouchon Lyonnais: le tablier de sapeur, c’est-à-dire un morceau d’estomac de porc pané. Très bon, mais il faut bien l’avouer, très, très lourd. La sauce gribiche et le gratin dauphinois, pourtant double crème, m’ont semblés légers à côté. C’est une expérience à tenter au moins une fois je pense; mais je ne serai probablement pas assez brave pour remettre ça dans un futur proche… Quant au plat d’en face, c’était une quenelle au brochet, très légère et excellente aussi. En dessert, je ne savais pas quoi choisir entre la crème brûlée au rhum et les œufs à la neige aux pralines, et le patron a eu la gentillesse de m’apporter des deux. Résultat, je ne saurais pas lequel recommander car les deux étaient tout aussi savoureux ! En résumé, ce fut un très bon moment, et je recommande ce restaurant sans réserve.

Le Sathonay, 34, rue Sergent Blandan, 69001 Lyon


Chez Sylvie

Le match retour s’est joué Chez Sylvie, à deux pas des Cordeliers. Une ambiance un petit moins rétro mais toujours « bistro », et avec une patronne très familière. C’est le genre bouchon qui veut cela, et puis c’est rigolo, mais sachez quand même qu’elle y va franchement… Susceptibles s’abstenir ! On a le choix entre plusieurs formules au choix, qui vont de 23€ à 27€ pour le soir. En feuilletant le menu, on constatera photos à l’appui que Sylvie est une star nationale, puisque même Claire Chazal, référence s'il en est, en a parlé !

photo : petitpaume.com

 Le repas commence, ici aussi, par les gratons, dont vous aurez compris qu’il ne faut pas abuser si vous voulez garder de la place pour la suite. On passe à l’entrée : j’ai choisi la salade à l’ail avec du saucisson, du hareng, des lardons de compétition… Elle était très bonne, mais toute la tablée n’a pas été aussi satisfaite de son choix : apparemment, la terrine n’avait rien d’exceptionnel. En plat, j’ai pris une tête de veau qui était fondante à souhait. Ceux qui ont choisi les quenelles ont vu arriver un specimen énorme, mais gonflé et très aéré, accompagné d’une sauce à tomber. Pour le coup, les quenelles de Sylvie surpassent celles du Sathonay.

photo : yelp.fr

 En revanche, les desserts étaient un peu banals, corrects mais sans plus. Nous ressortons avec une bonne impression globale, mais si je devais trancher, en tant qu’inspectrice impitoyable, je donnerais la meilleure note au Sathonay !

Café comptoir Chez Sylvie, 30 rue Tupin, 69002 Lyon

***

Je sais que dans notre promo, d’autres inspecteurs se sont mis en quête du Graal en matière de Bouchons. Nous attendons donc avec impatience vos contributions pour compléter le palmarès de l’IGB. Cependant, nous ne sommes pas sectaires : tous les revues de bouchons, qu’ils soient labellisés ou pas, authentiques comme de tendance nouvelle cuisine, seront les bienvenues !

Gastronomiquement vôtre,
Coralie

mardi 25 février 2014

Concours de conservateur : témoignage n° 14

Qu'as-tu fait comme études ?
Hypokhagne et khagne, spé histoire, licence d'histoire à Lyon 2, master comme auditeur libre à l'ENS-Lyon en histoire moderne, thèse d'histoire moderne à Paris 1 (histoire des techniques).


Et quelle est ton expérience professionnelle ?
j'ai fait guide d'un site historique comme job d'été
j'ai fait un stage au musée de l'imprimerie de Lyon (récolement des livres anciens)
mais j'estime que c'est surtout pendant ma thèse que j'ai gagné en compétence.  j'ai donné des cours, j'ai participé à la fondation d'une revue scientifique, fait du tutorat, relu des textes pour la publication, organisé des journées d'études. En tant que rédac chef de la revue surtout, j'ai bien connu le travail en groupe et la direction d'un groupe de "bénévoles".
Par ailleurs, je suis animateur d'un groupe de jeunes dans une assocation (lycéens).
 
Parle-nous de ta préparation.
Je rédigeais ma thèse en même temps, donc je n'avais pas vraiment eu le temps de préparer en détail le concours. J'ai donc paré au plus pressé :
-lecture de la presse (Le Monde et Alter Eco), quelques sorties, notamment à l'auditorium.
-pour la culture gé : j'ai repris les Lagarde et Michard, ça fait une bonne base. Avec des recherches sur internet, j'ai repris les principales étapes de l'histoire de l'éducation et de la presse. Et un manuel de culture générale pour le reste. Puis je me suis entraîné en inventant des sujets et en bossant juste les plans et l'intro. Une fois en entier en temps limité.
-pour la note de synthèse : entraînement. J'ai regardé les méthodes proposées sur internet (celle de faire un tableau avec autant de colonnes que de documents et quelques grandes idées pour les lignes m'a séduit), et je me suis entraîné en temps limité. Soit intro + plan, soit en entier.
-lecture in-extenso du Métier de bibliothécaire : très important pour brosser rapidement toutes les questions de la profession, très important pour l'oral.
 
Avais-tu déjà passé le concours ?
Non. J'ai passé bibliothécaire d'Etat et conservateur d'Etat la même année. Sinon, plusieurs années auparavant, j'avais passé conservateur du patrimoine, mais c'était il y a longtemps, c'est une autre histoire.
 
Comment te sentais-tu le jour des épreuves ?
A vrai dire, je ne pensais pas l'avoir cette année, mais bien le bosser pour l'année suivante, avec une inscription en prépa. Cela dit, comme d'habitude, un peu stressé avant le sujet, puis le sujet arrivant, on se met à travailler et la machine est en route. Toujours prendre un peu d'eau et un biscuit pour ma part. Aller aux toilettes avant de reprendre la rédaction en elle-même (après plan défini).
 
Quelles lectures conseilles-tu?
- Le métier de bibliothéaire, c'est une tarte à la crême, mais pour moi qui n'ai jamais travaillé en bibliothèque, ca permet un bon panorama des problématiques.
- pour l'oral, j'avais le truc de chez Nathan sur les concours de la fonction publique territoriale, c'est bien, ca remet les choses à sa place, c'est court, on a une bonne idées des trucs à savoir sur la question.
- pour le reste, honnêtement, rien n'est précis réellement, on a les axes du concours, on pioche un peu dans tout, dans ce qui nous intéresse, on repère dans la presse : bref, plus qu'une vraie bibliographie, c'est comprendre les enjeux et être curieux de ce qui peut nous amener à mieux les comprendre qui me semble la bonne attitude.
 
Quels sont tes autres conseils?
Je pense que mon conseil sur la curiosité correspond pas mal au concours territorial, dont on voit bien la différence avec l'Etat à l'oral. Le jury est plus dans la discussion et la compréhension des enjeux que dans le scientifique : je n'ai eu quasiment aucune question du genre "qui a écrit Les Misérables ?", mais plutôt sur la presse et le numérique, les droits et devoirs du fonctionnaires (bien penser ici qu'on est celui qui -en tout que cadre- devra les faire respecter).

Surtout : ne jamais croire son ressenti, ni à l'oral, ni à l'écrit. Je pensais avoir foiré la note de synthèse, j'ai tout de même passé l'oral. J'ai cru foiré la motivation pro, et j'étais déprimé pour les langues, mais au final, je l'ai eu et plutôt bien à l'oral !

vendredi 18 octobre 2013

Festival Lumière 2013



Impossible d’y avoir échappé, les affiches annonçant l’événement sont partout dans Lyon depuis plus d’un mois, et même la presse nationale en fait la publicité … Le Festival Lumière 2013 a débuté lundi, après une inauguration du village le week-end dernier. Cérémonie d’ouverture pleine d’émotion, notamment grâce à la présence de Belmondo et à l’hommage queTarantino lui a rendu (« Belmondo, ce n'est pas seulement le nom d'une star de cinéma, ce n'est pas seulement le nom d'un homme, c'est un verbe, qui représente la vitalité, le charisme, une force de l'Esprit. Cela représente la ‘supercoolitude’. Voilà ce que veut dire Belmondo ! Voici le Roi ! »), avant la projection d’Un singe en hiver, d’Henri Verneuil. Les festivités ont continué avec la première Nuit Lumière sur la péniche La Plateforme, quai Augagneur, où Quentin - himself - s’est rendu, et où les cinéphiles rassemblés à Lyon ont pu échanger avec lui en toute simplicité…

Pour ceux d’entre vous qui adorent le cinéma, et en prévision des longues soirées d’automne (d’hiver ?), le Village du festival, installé dans le parc de l’Institut Lumière, ouvert tous les jours (jusque dimanche) de 10h à 21h, accueille un marché du DVD (références très, très nombreuses !) et une librairie consacrée au 7e art. Petite pensée pour Sarah, on peut y faire une pause pour manger des burgers, The Rolling Cantine est présent de 10h30 à 22h.

Si vous avez été prévoyant, ou chanceux, et que vous avez pu obtenir des places pour les séances de cinéma programmées dans tout le Grand Lyon, vous aurez très certainement l’occasion de croiser d’autres grands noms du cinéma lors des séances des rétrospectives axées sur les œuvres d’Ingmar Bergman, d’Hal Ashby, d’Henri Verneuil, ou lors des séances de « The art of noir » : Michael Cimino, Pierre Richard, James B. Harris, Claude Lelouch, Jean-Pierre Marielle ...
Si vous avez été très prévoyant, ou très chanceux, vous serez vendredi soir au Centre de Congrès (à deux pas de l’Enssib …) pour assister à la remise du prix Lumière à Quentin Tarantino par sa muse, Uma Thurman, dont le nom a été révélé mercredi, pour le plus grand bonheur des fans de Pulp Fiction et Kill Bill. Ou alors, vous verrez Tim Roth et Tarantino à la Halle Tony Garnier dimanche après-midi, pour la cérémonie de clotûre.

Photo : Jean-Luc Mège – Institut Lumière

Mais si vous n’avez pas cette possibilité, si vous n’avez pas pu prendre des billets à temps pour assister aux projections de cette 5e édition, si vous n’avez pas eu de place pour la nuit Tarantino à l’Institut Lumière (Monplaisir) dans la nuit de vendredi à samedi, ou si la Nuit Monty Python était complète avant que vous n’accédiez à la billetterie, si vous avez loupé Blackmail en ciné-concert, il existe toujours un moyen de voir de près certains acteurs ou réalisateurs (non, pas Hitchcock !) à défaut de voir des films dans les salles obscures.

A la Plateforme, les Nuits Lumière (de 22h à 3h) accueillent les festivaliers, les invités, mais aussi tous les curieux et cinéphiles. On y croise Mélanie Thierry, Richard Anconina, Nicolas Duvauchelle, Clothilde Coureau, Frédéric Pierrot, ou l’humoriste Julie Ferrier, qui, en plus de nous faire rire, danse le rock et chauffe la piste. Et Quentin, bien sûr, qui sera peut-être d’humeur pour vous dire « Hi friends !», avant de discuter de sa passion pour le cinéma, de sa façon de diriger ses acteurs (au mot près), de son rapport à la musique et de ses choix pour les bandes originales de ses films.

Laurène

Les Intergalactiques - Festival de Science-Fiction de Lyon

J-7 avant le lancement du jeune festival de science-fiction de Lyon ! Cette 2ème édition, qui se déroulera du 25 au 31 octobre 2013, proposera notamment rétrospectives cinéma, conférences et salon des littératures de l'imaginaire autour d'un thème alléchant : le cyberpunk !


La Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu (en collaboration avec le collectif régional Les Indés de l’Imaginaire qui rassemble les éditions ActuSF, Les Moutons électriques et Mnémos) entame les festivités vendredi 25 octobre à partir de 19h avec une table ronde qui réunira Sylvie Lainé, Jean-Marc Ligny et Norman Spinrad, trois grands noms de la SF actuelle.

Samedi 26 et dimanche 27 octobre, vous pourrez aller traîner vos baskets dans le salon de l'imaginaire (MJC Montplaisir) et venir à la rencontre d’écrivains, de chercheurs et d’artistes. Dédicaces, tables rondes, lectures musicales et animations multimédias rythmeront ces deux jours. 

Du lundi 28 au mercredi 30 octobre : conférences en journée et projection de longs-métrages et débat en salle.

Et pour finir en beauté, le Marché Gare vous propose une soirée de clôture le jeudi 31 octobre. Dress-code fortement conseillé pour cette nuit Cyberpunk (21h-3h) qui mélangera musique, shows, maquillage et réalité augmentée.

Retrouvez tous les renseignements pratiques et bien d'autres choses sur le site des Intergalactiques !

Sarah

lundi 30 septembre 2013

Guy and Sons : Hamburger Store

« Les articles qui parlent de bouffe ou de bière, c'est toujours toi qui les fais... » dixit une amie l'autre jour. Et je ne déroge pas à la règle aujourd'hui, puisque c'est en direct d'une nouvelle adresse fraîchement débarquée à Lyon que je vous parle...

Guy & Sons
Toutes les images de cet article sont la propriété de Guy&Sons

Situé 14 rue Tupin, dans le 2ème arrondissement, le petit restaurant (une quinzaine de place assises seulement, battez-vous!) est la nouvelle adresse phare des amateurs de burgers. Il n'est pourtant pas question de "fast-food"... Viandes française (180g de steak pour chaque burger), pain artisanal cuit le matin même et frites maisons : ici, on ne rigole pas avec la qualité !

La porte poussée, on est chaleureusement accueillis par une équipe jeune et dynamique qui évolue dans un cadre à la fois industriel et chic. Au rez-de-chaussée, quelques fauteuils club permettent aux clients de patienter le temps que la commande à emporter soit prête, qu'une table se libère, ou tout simplement pour discuter. A l'étage, de petits écriteaux annoncent la couleur : « ici, on partage les tables » et « on mange avec les doigts ! ». Le petit plus ? La vue ouverte sur les cuisines qui nous permet de voir évoluer les cuistots (et ça ne chôme pas!).

La carte propose une dizaine de burgers tous plus alléchants les uns que les autres : vous laisserez-vous tenter par un Classic (pain aux céréales, steak façon bouchère 180g, cheddar fondant, salade de saison, rondelles de tomates fraîches et oignons rouges émincés, ketchup et moutarde « Fins Gourmets »,8,90€), un Vintage (pain aux céréales, steak façon bouchère 180g, cheddar fondant, mélange de jeunes pousses, rondelles de tomates fraîches et oignons rouges, sauce maison à la moutarde de Charroux, 11€) ou bien un South West (pain fariné, magret de canard grillé, oignons confits et conté, foie gras poêlé assaisonné à la fleur de sel, crème de balsamique et mélange de jeunes pousses, 15€) ? Les gourmands pourront choisir de rajouter 1€ pour déguster la salade de saison ou 2€ pour tester les frites maison...


Je me porte personnellement garante du  Bacon (pain aux céréales, steak façon bouchère 180g, poitrine grillé, cheddar fondant, salade de saison, rondelles de tomates fraîches et oignons rouges émincés, ketchup et moutarde « Fins Gourmets », 9,90€) mais aussi des sublimes nuggets panure maison origan et parmesan (5 pièces : 4,90€, 10 pièces : 8,70€). Et je ne vous parle même pas des sauces.

S'il vous reste de la place (et ça, c'est pas sûr!), vous pourrez conclure le repas par un dessert, évidemment maison lui aussi (Cheesecake Lemon Curd, Cheesecake Nutella, Riz au lait & Caramel beurre salé, fraises vanillées et crème de pistache...).

En bref, cuisine de qualité, ambiance chaleureuse et tarifs tout à fait corrects : vous auriez tort de vous en priver !


Sarah

Contact : 04 72 82 88 06 

jeudi 12 septembre 2013

En deux mots : bières, burgers

Les feuilles tombent, le froid revient, et dans quelques jours, vous rejoindrez (si ce n'est déjà fait) les bancs de l'école.... Mais ne nous laissons abattre par la morosité de la rentrée ! Si la perspective d'une soirée décontractée autour d'une bonne bière artisanale et d'un burger maison vous séduit, cela tombe bien puisque c'est ce que vous propose l'Épicerie Équitable (78 rue Montesquieu 69007 Lyon - Tel : 04.37.28.07.71) vendredi 13 septembre à partir de 17h ! Retrouvez toutes les informations ici :)


Sarah

mercredi 5 juin 2013

Concours de conservateur: témoignage n°13

Qu'as-tu fait comme études ?

Une classe préparatoire (hypokhâgne et khâgne) puis des études d'histoire jusqu'en maîtrise. 

Et quelle est ton expérience professionnelle ?

J'ai environ 8 ans d'expérience en administration préfectorale suite à la réussite d'un concours administratif de catégorie B.
J'ai passé le concours de conservateur pour exercer des missions plus en rapport avec ma formation initiale.

Parle-nous de ta préparation.

Les oraux se préparent en même temps que les écrits, en partie pour la culture générale.
J'assistais aux cours de Médial environ 2,5 jours par semaine de fin septembre à février, tout en continuant à exercer mon activité professionnelle à plein temps. Il faut ajouter une quinzaine d'heures de travail personnel par semaine pour lectures et les entraînements aux épreuves.

J'ai suivi des cours en CRFCB, lu de manuels pour concours de catégorie A pour compléter ma culture générale et surtout je me suis entrainée réguliérement - en conditions réelles du concours - tant pour les épreuves écrites qu'orales. Ces galops d'essai étaient également proposés par Médial.

Avais-tu déjà passé le concours ?

J'avais déjà passé - en vain - le concours externe. Ayant obtenu un autre concours, j'ai attendu d'avoir l'ancienneté nécessaire pour pouvoir passer le concours en interne. Afin de multiplier mes chances, j'ai passé le concours interne d'Etat et le concours interne territorial. J'ai eu la chance d'être admissible aux deux, mais je ne suis pas allé aux oraux du concours territorial, ayant été admis au concours d'Etat.

Comment te sentais-tu le jour des épreuves ?

Particulièrement stressé, comme beaucoup je pense, tant aux écrits qu'aux oraux. Il faut réussir à ne pas se laisser paralysé.

Quelles lecteurs conseilles-tu?

Livres :
Manuels de culture générale pour les concours de catégorie A
Si nécessaire, manuels de méthodologie (note de synthèse, dissertation)
Anne-Marie Bertrand, Les bibliothèques
Marie-Liesse Houbé-Masse, L'oral démystifié
Les dossiers thématiques de la Documentation française
Les rapports de l'IGB
Les rapports de jury des concours (Etat et territorial)

Revues :
Esprit
Le débat
Cahiers français (documentation française)

Sites ressources :
www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
www.enssib.fr
www.bnf.fr
www.culture.gouv.fr
www.vie-publique.fr

Quels sont tes autres conseils?

S'entraîner, s'entraîner, s'entraîner ! et toujours dans les conditions réelles du concours (par exemple, il ne sert à rien de faire une note de synthèse en 8 heures ou en deux ou trois fois).
Anticiper la préparation des oraux.

Aux écrits, il ne fait pas se décourage quel que soit le sujet : vous avez consacré du temps à votre préparation, vous allez jusqu'au bout des épreuves !

A l'oral, c'est bien de toujours aller à l'essentiel de ce qu'on veut démontrer, ne pas se perdre dans les détails et montrer la structure et la cohérence de l'exposé.
Bien tenir les délais.
Parler clairement, assez fort et posément. En principe, le jury laisse au candidat la possibilité de répondre librement aux questions et le coupe rarement.
Développer et argumenter ses réponses.
Etre au fait des principales évolutions, enjeux et débats en cours dans la profession.
Avoir réfléchi à ses motivations pour passer le concours.
Il faut s'attendre à n'importe quel sujet en culture générale, ne pas paniquer et se mettre en condition pour avoir une introduction, une conclusion et un plan argumenté à la fin des 30 minutes de préparation.

Concours de conservateur: témoignage n°12

Quel est ton parcours ?

Après un bac littéraire, j'ai validé une maîtrise de Lettres modernes option Français Langue Étrangère. Pour me professionnaliser, j'ai fait un DUT métiers du livre en année spéciale à Bordeaux. J'ai ensuite validé une maîtrise d'histoire du livre au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance (CESR) à Tours.
J'ai effectué un certain nombre de contrats à durée déterminée en bibliothèques de lecture publique et en bibliothèque universitaire avant d'être recrutée dans une médiathèque municipale au service Patrimoine. J'ai ensuite évolué vers un poste de responsable d'équipe (service dédié à l'informatique et aux ressources numériques).
Après une dizaine d'années d'expériences en bibliothèques, j'étais en poste en tant que responsable d'équipe.

Quelle a été ton organisation ?

J'ai suivi la préparation au concours de conservateur territorial organisé par le CNFPT, qui se tient de décembre à mai.
La préparation du CNFPT exige la rédaction d'une dizaine de fiches de synthèse sur des sujets culturels et territoriaux. Les devoirs sur table permettent de s'entraîner et de consolider la méthodologie et les connaissances. J'ai également fait des fiches supplémentaires à partir de livres de format court (QSJ...) et de dictionnaires (de politiques culturelles...).

Avais-tu passé d'autres concours avant ?

J'ai passé le concours de bibliothécaire d’État en externe il y a une dizaine d'années, sans aucune préparation. Ça n'a pas marché. Une fois en poste en médiathèque territoriale, j'ai bénéficié de la préparation du CNFPT et j'ai réussi en interne le concours d'assistant qualifié (2008) et celui de bibliothécaire (2011).

Que ressentais-tu au moment des épreuves ?

Le jour des écrits, j'étais concentrée mais pas complétement stressée. L'avantage de la préparation, c'est de consolider sa méthodologie. Cela permet d'être plus sûr de soi lors des épreuves. Le jour des oraux, même chose, j'étais très concentrée. Il faut se positionner en tant que conservateur et avoir confiance en soi.

Coté bibliographique, quels sont tes conseils ?

Il vaut mieux ne pas se perdre dans des sommes de 300 pages... Il est préférable de se référer à des ouvrages courts, voire à des articles de dictionnaire. Il faut surtout que les informations recueillies soient actualisées.
Personnellement, je m'appuyais sur les chiffres du Ministère (http://www.culturecommunication.gouv.fr/Politiques-ministerielles/Etudes-et-statistiques/Les-publications/Chiffres-cles-statistiques-de-la-culture/Chiffres-cles-2013
et sur le site http://www.vie-publique.fr/.)
Il faut également lire revues et périodiques d'information générale (Le Monde) et spécialisés (pour le concours en territorial : La Gazette des communes, la Lettre du cadre). Pour avoir en tête ce qui se fait dans le monde des bibliothèques, il faut également parcourir le BBF et la revue Bibliothèques de l'ABF.

...pour la préparation ?

Il faut aller à l'essentiel et consolider sa méthode et ses connaissances ! On peut utiliser à peu près les mêmes références et citations dans tous les devoirs d'entraînement, cela permet de bien les maîtriser le jour de l'écrit.

Pour les écrits, il faut sentir à l'aise, amener ses stylos habituels, faire confiance aux automatismes acquis pendant la préparation.

Pour les oraux, ayez confiance en vous et restez concentré ! Il faut se dire qu'on est déjà en poste, et adopter une attitude conforme à celle qu'on attend d'un conservateur.

Concours de conservateur: témoignage n°11


Parles-nous de toi ?

Après le bac, j'ai fait 1 an en prépa B/L. Puis j'ai intégré l'IEP de Rennes, où j'ai fait le cursus complet (5ans). J'ai fait une dernière année à l'IEP de Bordeaux, au centre de préparation à l'éna.
Côté stages : 7 mois à l'Institut français de Leipzig, 2 mois à la DRAC des Pays de la Loire, 1 mois à la Direction générale de la Culture de la Ville de Nantes et 1 mois à la Direction des Affaires sociales au conseil général du Morbihan.
Côté jobs : médiatrice du patrimoine au musée sous-marin du Pays de Lorient pendant un été, employée au centre d'examen d'un lycée, cours de soutien scolaire.

Quelle était ta relation avec les bibliothèques avant de passer le concours ?

A l'occasion de mon stage en Institut français, j'avais eu l'occasion de participer aux activités de la médiathèque de l'Institut (programmation culturelle, accueil du public, heures du compte, préparation d'un salon du livre). J'avais aussi participé à quelques inventaires dans le CDI d'un lycée.
J'étais par ailleurs une usager, enthousiaste, des bibliothèques territoriales et, matinale, des BU !

Pour quelles raisons as-tu passé le concours ?

Mon premier projet, encore embryonnaire, était de travailler dans le service public et dans le domaine de la culture. Après avoir passé quelques concours administratifs plus généralistes, j'ai réalisé que le concours de conservateur de bibliothèques, plus spécialisé, était accessible aux étudiants d'IEP. Par ailleurs, depuis mon expérience en Institut français, où les bibliothèques sont très dynamiques, j'avais un attrait particulier pour le domaine du livre et de la lecture.
J'ai alors choisi de passer ce concours, qui, derrière une même appellation, donne accès à des métiers très différents à la sortie de l'école. Il est possible d'exercer dans une grande variété d'établissement (bibliothèques, mais aussi éventuellement dans les directions culturelles des collectivités territoriales, au service du livre et de la lecture...).

Comment t'es-tu préparée ?

- fiches de lecture
- suivi quotidien de l'actualité
- je m'entraînais à faire des plans sur tous les sujets qui me passaient par la tête.
- j'ai rencontré une conservatrice de bibliothèques avant les oraux.
- oraux d'entrainement en langue et culture générale dans le cadre de la prépa

Comment te sentais-tu le jour J ?

Le jour des écrits je me souviens surtout que j'avais froid ! Et oui, le confort n'est pas toujours au rendez-vous ce jour-là, donc un conseil tout bête : prévoir un bon pull au cas où !
Sinon, je me sentais un peu détachée car j'avais déjà passé un bon nombre d'heures en salle de concours depuis un an ; mais c'est paradoxalement quand on prend un peu de recul que "ça marche" parfois...
Le jour des oraux, j'étais très concentrée. Une admission m'était passé sous le nez quelques mois avant, alors une pensée m'obnubilait : "pas deux fois" !

Des conseils bibliographiques ?

-Notices de la documentation française
-Précis d'histoire européenne (Armand Colin)
-Précis de littérature française (Armand Colin)


Tes conseils pour la préparation ?

Pour la bibliographie, je pense (ça reste bien sûr un avis personnel!) qu'il est important de ne pas trop multiplier les sources. Prenez plutôt le temps de bien choisir les quelques ouvrages qui vous correspondent.
Entre la nouvelle des admissibilités et les oraux, le temps paraît bien court mais c'est déjà bien assez pour s'épuiser. Donc n'oubliez pas de vous reposer, de prendre le temps de souffler ! Car pour les oraux, comme pour les écrits d'ailleurs ! , il faut garder les idées claires, être réactif. L'important n'est pas de tout savoir, mais de montrer que l'on sait réfléchir avec les connaissances qu'on a.

Un conseil pour les épreuves écrites ?

- Aborder les écrits comme une épreuve sportive ! Classique mais efficace : bien manger la veille et avant les épreuves, prévoir des sucres rapides (carré de sucre, abricot sec...) pendant l'épreuve.
- Surtout ne pas penser à touuut ce qu'on aurait pu faire d'autre mais qu'on n'a pas eu le temps de faire.
- Ne pas se laisser déborder à la première lecture du sujet : ne pas se dire "flutte, je n'ai pas revu cette partie du programme", mais "comment je peux traiter le sujet à partir de ce que j'ai en stock ?". Au fond, l'essentiel n'est pas d'avoir les connaissances qui correspondent pile au sujet, mais de convaincre le lecteur que ce que vous dites est dans le sujet !!

… et pour les épreuves orales?

- "Un jury qui vous veut du bien" : contrairement à l'impression trompeuse que nous donne le stress, la plus large majorité des jurys sont bienveillants. Les questions ne sont pas là pour nous mettre en difficulté mais pour nous donner l'occasion de montrer ce que l'on sait et qui nous sommes.

- "Joker" : devant une question qui vous bloque, il n'y a pas de mal à dire une fois "je n'ai pas de réponse qui me vient à l'esprit". Autant passer vite à d'autres questions... (joker à utiliser avec modération bien sûr )

- " A fond la forme !" : Il y a toujours une part d'imprévu lors d'un oral, c'est aussi notre capacité à réagir à cet imprévu qui est testée... Pour cela, ne pas arriver épuisé aux oraux. Garder absolument de l'énergie pour faire face au jury. Que la force soit avec vous !

Concours de conservateur: témoignage n°10


Quel est ton parcours ?

J'ai fait Bac S puis une année de classe préparatoire en physique-chimie.
Je me suis, ensuite, réorientée et j'ai intégré en 2e année Sciences Po.
Master Affaires publiques filière Culture.

Quelle expérience as-tu valorisé pendant votre oral de motivation ?

- celles en bibliothèque évidemment : vacations accueil/rangement à la bibliothèque de Sciences Po, notamment pendant les horaires élargis, sur plusieurs années.
- assistante de production dans un label de musique indépendant
- vacations diverses : pôle égalité des chances de Sciences Po / services administratifs etc.

Pour l'oral professionnel, et notamment quand on est un "pur" externe, il ne faut pas hésiter à tirer d'expériences professionnelles qui semblent n'avoir rien à voir avec les bibliothèques, des compétences qui sont en réalité souvent appréciées (polyvalence, connaissance d'un domaine particulier que vos concurrents n'auront pas - dans mon cas la rédaction de contrats - , capacités de management etc...)
Il ne faut pas non plus sous-estimer vos expériences. J'ai hésité à parler de mes vacations à la bibliothèque de Sciences Po, parceque je ne pensais pas que passer des heures à l'accueil et au prêt/retour impressionnerait qui que ce soit, et au final j'ai été très questionnée sur cette expérience, que le jury a appréciée.

Parle-nous de ta préparation ?

Il est très difficile de donner des conseils sur l'organisation/la durée de la préparation.
Chaque personne fonctionne très différemment et compter le nombre d'heures de travail de vos compagnons d'infortune préparant aussi le concours se révèle, à mon avis, plus stressant qu'instructif.
Personnellement, travaillant à coté, je n'avais pas de rythme de travail régulier.

Quelle était ta méthode de travail ?

POUR L'ECRIT

--> Culture G

Etant inscrite en Prép'ENA à Sciences Po (pour conserver mon statut d'étudiant boursier et pouvoir être employée comme vacataire) j'ai eu accès à de très bons cours de culture générale que j'ai largement exploités. J'ai fait des fiches de ces cours, en retenant principalement les citations et les problématiques/plans.

Pas de manuel miracle à conseiller, j'imagine que nous travaillons tous plus ou moins sur les mêmes ouvrages et sources. Ce qui peut faire la différence, à mon avis, n'est pas tant les connaissances ou références que la problématisation. Faire une veille sur les blogs pro permet d'avoir des problématiques plus professionnelles qu'académiques.

--> La note

Pour la note, la méthodologie est primordiale. J'ai eu la chance d'en faire des séries lors de mes études. Pour s'y préparer il faut vraiment prendre connaissance de la forme attendue (consulter les rapports de jury est très éclairant sur ce point)

POUR L'ORAL

Pour les langues (allemand lv1 / anglais lv2) je n'ai eu le temps de me préparer que pour l'allemand, en écoutant des podcasts d'émission de radio (le bon plan : deutsche welle)

Je me suis assez peu entrainée pour la culture G à l'oral puisque cela recoupe la culture G à l'écrit. Je m'étais préparée à des questions personnelles et d'actualités, qui ne m'ont pas été posées finalement.

Pour la motivation professionnelle je me suis par contre beaucoup entrainée, surtout pour la présentation du parcours académique/professionnel. J'ai demandé à des amis qui travaillent dans les RH de me faire passer des entretiens et de m'aider à présenter mon parcours (un peu éclaté) et mes expériences sous le meilleur angle. Cette présentation doit vraiment être bien rodée à mon avis, c'est souvent la première question et la maitriser permet d'amorcer l'entretien sans stress.
Un élément qui a beaucoup plu au jury : j'ai demandé des rendez-vous avec des conservateurs en poste pour qu'ils me parlent de leur métier. Cela m'a permis de donner des réponses concrètes sur le type de poste dans lequel je me projette.

As-tu passé plusieurs concours ?

J'ai passé les deux concours État et territorial. J'ai été admissible aux deux, et comme j'ai été admise au concours d’État, j'ai décidé de ne pas passer les oraux du concours territorial. Ce qui me semble une erreur avec le recul, même si j'aurais très probablement choisi le concours d’État malgré tout.

Comment te sentais-tu au moment des épreuves ?

J'étais assez détendue le jour des écrits. Le sujet de culture G était relativement déroutant (Commentaire d'une citation d'Yves Lacoste "La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre) ce qui m'a paradoxalement rassurée. En effet, les sujets surprenants permettent de faire la différence. Dans le rapport de jury il est écrit qu'il fallait mobiliser un certain nombre de références (érudites....), que je n'ai pas du tout du tout utilisées, je ne savais même pas qui était Yves Lacoste. Donc pas de panique, même sur un sujet qu'on ne pense pas maitriser, il faut s'accrocher.

Pour les oraux par contre j'étais très stressée, je me sentais insuffisamment préparée (ce qui était le cas...). La salle d'attente était pleine, toutes les chaises orientées vers un mur et personne n'osait vraiment se regarder... Ambiance légèrement tendue donc.

- Je suis sortie de l'allemand pratiquement en larmes, le jury avait été très abrupt. Je pensais qu'après la traduction le jury me poserait des questions. En fait non, j'avais sans doute mal compris le déroulement de l'épreuve, j'ai du faire un commentaire du texte (un extrait de Siddhartha d'Herman Hesse) en impro totale donc, et qui a laissé mon jury pour le moins pantois. Contre toute attente j'ai eu une assez bonne note.
- A l'inverse l'anglais (ma lv2) c'est très bien passé. Ma traduction était facile, la conversation a été fluide, le jury charmant. Et j'ai eu une note moyenne.
--> Il ne faut donc JAMAIS se fier à l'attitude du jury, on en vient à interpréter le moindre signe, la moindre moue et à très vite se décontenancer alors qu'il faut au contraire rester dans une énergie positive jusqu'à la fin.

- Pour la culture G j'avais lu tellement d'horreurs (questions pièges, version cauchemardesque de questions pour un champion...) que j'ai été plutôt agréablement surprise. Le jury était très bienveillant, j'ai tenu pile les 10 minutes de présentation du texte (je pense que c'est important), les questions ont été variées. Le jury a creusé plusieurs questions, j'ai essayé de développer mes réponses et d'éviter au maximum de dire "je ne sais pas" (à la place, rebondir sur des sujets connexes.)
C'est un peu facile de le dire maintenant que tout ça est derrière moi mais il faut essayer au maximum de ne pas ruminer les questions auxquelles on a pas su répondre (il y en a inévitablement), de rechercher la référence qui nous a désespérément manquée pendant l'oral et qu'on avait sur le bout de la langue pourtant... Pour pouvoir se libérer l'esprit pour les oraux qui restent.

- Pour la motivation pro, en tant qu'externe avec peu d'expérience c'est l'oral que je redoutais le plus. Encore une fois le jury était vraiment bienveillant. Attention : une attitude qu'ils m'ont "reprochée" lors du débrief : j'étais tellement stressée et persuadée d'avoir raté la culture G parce que je pensais n'avoir pas assez parlé que j'ai fais l'excès inverse. J'ai monopolisé la parole, je voulais justifier toutes mes expériences pro, montrer mon enthousiasme... Or cet oral doit aussi se concevoir comme une discussion avec de potentiels futurs collègues, soyez donc aussi à l'écoute !

Quels sont tes conseils pour la préparation ?

- Ne pas essayer à tout prix de s'imposer une méthode de travail qui ne vous semble pas naturelle.
- Essayer de diversifier les sources. Les personnes qui préparent les concours travaillent en général sur les mêmes ouvrages. Je pense (mais c'est mon avis personnel) qu'une référence originale (explicitée et justifiée bien sur) peut surprendre (dans le bon sens) le jury.
- Prendre contact avec des conservateurs ou des élèves-conservateurs pour des conseils, des retours d'expériences.
- Pendant la préparation des concours, on a tendance à se couper du monde et à s'isoler. Il faut essayer de garder un peu de lien social tout de même car vous aurez besoin de soutien pendant les épreuves, et de proches avec qui fêter votre admission.

Tes conseils pour les écrits ?

- Éviter les révisions de dernières minutes, jusque dans le métro et jusqu'aux portes de la salle de composition. J'ai lu ce conseil partout, je ne l'ai pas suivi mais je vous le donne à présent quand même.
- Faire attention à l'heure ! Les minutes défilent vite et la gestion du temps est vraiment une clé de réussite. Le luxe : ménager quelques minutes pour la relecture.
- Ne pas chercher à caser à tout prix la citation de 5 lignes que vous savez si bien par cœur si elle n'est pas appropriée. De manière générale toujours justifier la présence de telle citation ou référence.
- Tout ça me semble un ramassis d'évidences, mais encore une fois je n'ai pas de conseil miracle...

Tes conseils pour les oraux ?

- Essayer d'arriver reposé(e), les oraux sont courts mais éprouvant physiquement, intellectuellement et émotionnellement.
- S'habiller correctement mais avec des vêtements dans lesquels on est à l'aise.
- Ne jamais, JAMAIS abandonner en cours d'oral. Parfois on a l'impression qu'on a perdu le fil, qu'on ne s'en sort pas avec les questions, que le jury est consterné... Il faut quand même se battre jusqu'au bout, car tout ça relève justement de l'impression.
- Ne pas se stresser avec le retour d'impression des candidats qui passent juste avant vous.
- Ne pas rejouer en boucle le scénario de votre oral une fois passé(e). Ce qui se passe dans la salle des oraux, reste dans la salle des oraux.

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